Giorgio Vasta

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Giorgio Vasta
Naissance
Palerme, Drapeau de l'Italie Italie
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Italien
Genres

Œuvres principales

  • Le Temps matériel

Giorgio Vasta, né le à Palerme (Italie), est un écrivain italien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Giorgio Vasta est né le à Palerme (Italie). Il obtient en 1998 un master de techniques narratives à la Scuola Holden de Turin, ouverte deux ans plus tôt. Après un passage chez Einaudi en tant qu'éditeur, il rejoint la Scuola Holden en 1999 en tant que chargé d'enseignement, d'édition et de projets divers. Il enseigne également l'écriture créative à l'Institut Européen de Design de Turin[1].

En 2008, son premier roman, Il tempo materiale, connaît un vif succès critique et commercial[2]. Proposant une lecture des années de plomb en 1978 à travers le regard et les actions de trois pré-adolescents siciliens jouant très sérieusement à émuler les Brigades rouges, finaliste des prix Dessi et Berto, il est également fort remarqué[3] à sa traduction en français (Le Temps matériel) en 2010[4], et obtient le prix Ulysse du premier roman en 2011.

En 2010, son deuxième roman, Spaesamento, est salué notamment pour la finesse et l'humour corrosif[5] de son traitement de l'ère Berlusconi en Italie. À la parution de la traduction française (Dépaysement) en 2012, l'universitaire Philippe Daros analyse dans la revue Vox Poetica la manière dont, sans s'inscrire dans le mouvement du New Italian Epic, le travail de Giorgio Vasta présente de réelles convergences avec celui du collectif bolognais Wu Ming[6].

Il vit et travaille à Turin.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Il tempo materiale, roman, minimum fax, 2008.
    • En français : Le Temps matériel, trad. Vincent Raynaud, Gallimard, 2010.
  • Spaesamento, roman, Laterza, 2010.
    • En français : Dépaysement, trad. Vincent Raynaud, Gallimard, 2012.
  • (avec Ramak Fazel) Absolutely Nothing - Storie e sparizioni nei deserti americani, journal de voyage illustré de photographies, Quodlibet Humboldt, 2016[7].
    • En français : Absolutely Nothing. Histoires et disparitions dans les déserts américains, trad. Louise Bodonnat, Verdier, coll. « Terra d’altri », 2023.

Bibliographie partielle[modifier | modifier le code]

  • (it)Terrorismo e conflitto generazionale nel romanzo italiano, Gabriele Vitello, thèse de doctorat, University of Trento, 2012.
  • Figurations du crime, figurations du lieu commun de la littérature moderne, Philippe Daros, América - Cahiers du CRICCAL, n°43, pp. 15-26, 2013[8].
  • Enjeux, frontières et limites de l'autofiction italienne, Marco Mongelli, Universita a degli Studi di Siena, @nalyses, revue de critique et de théorie littéraire, vol. 9 n°2 printemps-été 2014[9].
  • Spaesamento (Dépaysement) ou Berlusconi comme espace public, Philippe Daros, Université Paris III, Vox Poetica, [6].
  • (en)"This is not a novel about the 70s". The representation of the Seventies in contemporary Italian fiction between commitment and cultural exploitation, Cecilia Ghidotti, Studi Culturali, vol. 12, no 2, p. 217-234, 2015.
  • (it)Memorie sensibili di fronte alla storia : i bambini ideologici di Giorgio Vasta, Matteo Martelli, chapitre de l'ouvrage Le nuove forme dell'impregno letterario in Italia, Federica Lorenzi et Lia Perrone, Giorgio Pozzi Editore, 2015[10].

Références[modifier | modifier le code]

  1. (it) « Giorgio Vasta è docente ai corsi di Oblique », sur Oblique, (consulté le )
  2. (it) Giorgio Fontana, « "Il tempo materiale" di Giorgio Vasta », sur Il Sole 24 Ore, (consulté le )
  3. Julien Bisson, « La découverte de Lire: Giorgio Vasta », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Fabio Gambaro, « "Le Temps matériel", de Giorgio Vasta », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Giorgio Vasta », sur Lettres d'Europe et d'ailleurs, (consulté le )
  6. a et b Philippe Daros, « Spaesamento (Dépaysement) ou « BERLUSCONI » comme espace public », sur Vox Poetica, (consulté le )
  7. (it) Alessandro Mezzena Lona, « Con Giorgio Vasta nell'America dei sogni fantasma », Il Piccolo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Philippe Daros, « Figurations du crime, figurations du lieu commun de la littérature moderne », América. Cahiers du CRICCAL, no 43,‎ , p. 15–26 (ISSN 0982-9237, DOI 10.4000/america.906, lire en ligne, consulté le )
  9. Marco Mongelli, « Enjeux, frontières et limites de l'autofiction italienne », @nalyses, vol. 9, no 2,‎ (ISSN 1715-9261, lire en ligne, consulté le )
  10. Matteo Martelli, « Memorie sensibili di fronte alla storia: i bambini ideologici di Giorgio Vasta, in Le nuove forme dell’impegno letterario in Italia, a cura di Federica Lorenzi e Lia Perrone, Giorgio Pozzi Editore », Academia,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]